La magie des temples d’Angkor (jour 1)

Date de notre visite : du 28 février au 6 mars 2017

Jour 1 (de visite des temples): 02 mars 2017

Les fameux temples d’Angkor… une autre de ces merveilleux lieux mondialement connu dont le seul nom évoque l’Asie, le voyage, la spiritualité et des ruines grandioses. Nous n’imaginions pas aller en Asie du Sud-Est sans aller les voir. Amandine les avait déjà visités il y a plusieurs années et elle voulait évidemment me les faire découvrir.

Nous avons pris un avion de Chiang Mai en direction de Bangkok. Après cette escale, c’est vers Siem Reap, au Cambodge que nous nous sommes ensuite envolés. Nous sommes arrivés en début de soirée. Notre hôtel, Le Tigre (tenu par Jean-Louis, un français haut en couleurs) avait envoyé un tuk tuk afin de venir nous chercher. Le lendemain, nous avons pris un jour de vacances. Bref, on n’a rien fait (oui, quand on voyage sur une longue période, on apprécie vraiment d’avoir des journées de repos et de se poser un peu, alors que quand on part 10 jours, on essaie plutôt d’enchainer!).

Jean-Louis est venu se présenter pour nous accueillir et nous donner nombre de conseils intéressants. Tout d’abord, nous nous imaginions acheter nos billets permettant d’accéder aux temples sur le chemin vers ceux-ci, mais c’est désormais dans un gros bâtiment qui se trouve à l’écart qu’il faut aller. Par ailleurs, le prix des billets est désormais de 62$ depuis février, alors qu’auparavant c’était 40$ pour le passe 3 jours. Nous n’avons évidemment pas le choix. C’est donc le lendemain que nous partons au guidon de nos vélos citadins vers la billetterie. Les billets achetés, nous nous dirigeons vers les temples. Environ 8km plus loin (la route est goudronnée, en bon état, et c’est absolument plat), nous arrivons au checkpoint, une guitoune où un gardien semble n’arrêter que ceux qui n’ont pas une tête de locaux.

Histoire

Angkor est l’ancienne capitale de l’empire Khmer. Le royaume Khmer a existé entre le IXème et XVème siècle.

L’empire khmer est fondé au début du IXe siècle par Jayavarman II. L’un de ses successeurs, Indravarman I, entreprend des travaux d’aménagement hydraulique qui seront la base de la prospérité de la région. Il est aussi à l’origine du premier édifice encore visible, le Preah Kô, consacré en 879 et construit en brique comme tous les monuments antérieurs, inaugurant plus de trois siècles d’apogée de l’architecture khmère.

Le premier temple-montagne, configuration caractéristique de la cosmologie hindouiste, est édifié par ses soins en 881 au Bakong. Ces temples-montagnes adoptent une symbolique du mont Meru, axe du monde et séjour mythique des dieux en 5 niveaux concentriques hérissés de 109 tours.

Yaśodharapura (Angkor proprement dit)

Les successeurs d’Indravarman, notamment son fils Yaśovarman crédité du titre de « créateur d’Angkor », entreprennent des aménagements gigantesques, plus au nord-ouest, avec construction des digues du bārāy oriental (le Yaśodhatatāka) et l’édification de monuments, désormais en pierre : le Phnom Bakheng (vers 900), le Mebon oriental au centre du bārāy oriental, et le Prè Rup (vers 960). Les temples-montagnes utilisent des collines naturelles : Phnom Dei, Phnom Bok, Phnom Krom.

Après une période de troubles pendant laquelle la capitale du royaume khmer est transférée à Koh Ker, Sūryavarman Ier réinstalle un pouvoir fort à Angkor. Son successeur Udayādityavarman II fait établir le bārāy occidental et construit le Baphuon vers 1060. Quelques autres querelles de succession plus tard, c’est Sūryavarman II qui édifie Angkor Vat vers 1130.

Les grands rivaux des Khmers, les Chams occuperont Angkor quelques années avant que Jayavarman VII en reprenne possession (1181) et établisse le bouddhisme mahāyāna comme religion officielle. Les constructions prennent de l’ampleur avec l’enceinte d’Angkor Thom et le Bayon, puis le Ta Prohm, le Preah Khan et leurs tours ornées de gigantesques visages du Bouddha souriant sont construits successivement pendant le XIIe siècle. À cette époque, la capitale khmère s’étend sur 200 km² et compte près d’une centaine de temples.

Ta Som

Mais l’un de ses successeurs, Jayavarman VIII, dès son avènement (1243), impose le retour à l’hindouisme et détruit de nombreuses sculptures du Bouddha.

Puis le bouddhisme reprend le dessus au milieu du XIVe siècle, sous sa forme theravāda. Cette nouvelle voie religieuse, beaucoup plus simple dans son approche du sacré, généralise les constructions légères dont seules subsistent quelques terrasses bouddhiques, réemployant souvent les blocs de pierre des édifices antérieurs.

Le déclin du royaume Khmer est ensuite rapide, son territoire rétréci par la sécession des Thaïs du royaume de Sukhothaï et ravagé par des guerres incessantes avec ceux-ci et les Chams.

Angkor est définitivement abandonnée comme capitale vers 1431, après sa prise par les thaïs du royaume d’Ayutthaya.

Au cours des XVe et XVIe siècles, des moines bouddhistes s’approprient le site et détournent des constructions vers des représentations du Bouddha telle l’énorme Bouddha couché au Baphuon. Ce site sera laissé à l’abandon et, pour la plus grande part, enseveli sous la végétation foisonnante de la jungle tropicale.

La période sinistre des Khmers rouges avait rendu le site inaccessible aux visiteurs, mais, malheureusement pas aux pillards. Par précaution, de nombreuses pièces sont aujourd’hui à l’abri au musée de Phnom Penh.

Le déclin d’Angkor

Angkor a connu l’un des effondrements les plus méconnus de tous les temps. Le royaume khmer dura du IXe au XVe siècle. À son apogée, il domina une large frange de l’Asie du Sud-Est continentale, de la Birmanie, à l’ouest, au Viêt Nam, à l’est. Sa capitale, Angkor, comptait pas moins de 750 000 habitants et couvrait une superficie d’environ 1 000 km2. À la fin du XVIe siècle, lorsque des missionnaires portugais découvrirent les tours en forme de lotus d’Angkor Vat – le temple le plus sophistiqué de la cité et le plus vaste monument religieux du monde, la capitale de l’empire agonisait déjà. Les spécialistes ont avancé de nombreuses explications mais la plus probable est la suivante : Angkor aurait été condamnée d’avance par cette même ingéniosité qui transforma un ensemble de petits fiefs en empire. La civilisation khmère avait appris l’art d’apprivoiser les déluges saisonniers de l’Asie du Sud-Est, en stockant l’eau dans d’immenses bassins (appelés baray) pour éviter les inondations et la restituer en période de sécheresse. Mais elle perdit le contrôle de l’eau, la plus vitale des ressources, entraînant ainsi son déclin. Des sécheresses sévères et prolongées, ponctuées par des pluies torrentielles, auraient anéanti le système hydraulique.

Le pouvoir se déplaça vers Phnom Penh, au XVIe siècle, après une période de moussons irrégulières.

Source: Wikipedia

Les premiers récits sur l’empire khmer apparus en Europe dateraient de 1570 et seraient le fait de voyageurs espagnols et portugais. Il fallut attendre la publication en 1819 par Jean-Pierre Abel-Rémusat de son livre « Description du royaume de Cambodge », traduction d’un récit de voyage d’un officier chinois du XIIIe siècle, pour réapparaître du néant. C’est en 1861, début de la conquête de la Cochinchine par la France, que le naturaliste Henri Mouhot explorant la région avec l’abbé Sylvestre pour le compte de la British Royal Geographical Society permet la re-découverte d’Angkor Vat puis d’Angkor Thom par les occidentaux – en réalité, le temple n’a jamais été complètement abandonné. Son récit sera publié dans la revue Le Tour du Monde en 1863, avant de faire l’objet d’un livre. Une seconde exploration, de 1863 à 1866, menée par Ernest Doudart de Lagrée sera beaucoup plus exhaustive et fera l’objet d’un compte-rendu dans « Voyage d’Exploration en Indo-Chine », publié en 1873. De nombreuses missions d’exploration se succèdent alors jusqu’à la longue présence d’Étienne Aymonier, nommé représentant au Cambodge en 1879. Celui-ci organisa la traduction des nombreuses inscriptions et reconstitua l’histoire du royaume khmer. Rentré en France à l’issue de sa mission (vers 1886) il publia de nombreuses études, un dictionnaire et de multiples articles qu’il rassemble à partir de 1900 dans son grand ouvrage « Le Cambodge ».

Henri Mouhot réalisera (sans vraiment le savoir) un fantastique travail qui permettra par la suite de mieux comprendre Angkor et d’en permettre une restauration partielle. Avant que le site ne soit pillé et dégradé, il réalisa nombre de croquis, de moulages permettant de voir les temples tels qu’il les a découverts. Par la suite, des pillards viendront s’emparer de ce qu’ils peuvent emporter: des gravures ou des bas-reliefs disparaitront. D’autres explorateurs, viendront plus tard et iront découper des fresques dans les murs afin de les ramener en Europe et les exposer…

Les temples ont été construits en granite. Les températures qui sont souvent extrêmement élevées dans cette région chauffent donc énormément la surface de la roche alors que la porosité de celle-ci retient l’eau à l’intérieur. Par conséquent, ça peut faire éclater les briques, les statues et les bas-reliefs.

Il faut aussi noter que la capitale a pu prospérer grâce à l’aménagement de plusieurs immenses réservoirs d’eau. Le survol aérien du site et l’utilisation d’équipements sophistiqués ont permis de mettre en évidence la présence de nombreuses habitations en bois maintenant disparues tout autour des temples. En son temps, cette gigantesque ville était l’une des plus grandes de la planète.

En visitant ces ruines incroyables, si nombreuses et si impressionnantes, ça paraît complètement impensable que ce site ait pu être quasi-abandonné puis oublié pendant plusieurs siècles.

Première visite à Angkor Vat

Nous nous arrêtons et posons nos vélos afin de nous arrêter au premier temple sur notre chemin : Angkor Vat. Amandine voulait garder celui-ci, le plus grand et le plus célèbre, pour plus tard, mais on s’y arrêtés sans savoir que c’était Angkor Vat car nous étions à l’arrière du temple. Par conséquent, nous ne sommes pas arrivés par la spectaculaire allée principale. Nous passons un groupe de bâtiments et voilà Angkor Vat. Ça commence donc fort avec un tel monument: c’est impressionnant et majestueux. Nous prenons l’escalier et déambulons dans les couloirs. Puis, nous nous posons dans l’herbe afin de prendre notre petit-déjeuner que nous avions acheté dans une boulangerie de Siem Reap. C’est un singe peu sympa qui, s’approchant et de nos viennoiseries nous fera quitter précipitamment notre emplacement et notre contemplation des ruines.

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Le méchant singe !

 

De retour dans les ruines par l’entrée principale, nous nous émerveillons devant les bas-reliefs, devant les sculptures (bien que la plupart sont très endommagées) et parfois, devant des peintures que l’on devine sur les plafonds. Des galeries courent le long du bâtiment principal et, tout le long, on peut observer d’impressionnantes gravures, mélangeant religion ou exploits guerriers des empereurs d’Angkor.

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Angkor Vat vu de derrière

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Une des nombreuses gravures visibles à l’intérieur du temple

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Nous quittons Angkor Vat (nous y reviendrons plus tard) et nous remettons en route et nous nous arrêtons à Prasat Kravan. C’est en chemin que je me rends compte de la concentration des ruines : temples, stupas, murs, … il y en a un nombre vraiment impressionnant et il y en a partout !

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Vérification de carte

Prasat Kravan

Prasat Kravan est un temple hindou de 5 tours de briques dédié à Vishnou. Il fut édifié en 921 et en partie restauré en 1968. Ce temple est désormais célèbre pour avoir vu Amandine y jumper, mais aussi pour des superbes bas-reliefs.

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Banteay Kdei

Le temple suivant sera Banteay Kdei (littéralement « la citadelle des cellules monastiques »). C’est un temple d’inspiration bouddhique édifié par Jayavarman VII vers 1185. Nous passons le « gopura », portail qui s’ouvre dans le mur qui entoure le temple. Celui-ci est surmonté de têtes de bouddha.

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C’est superbe est impressionnant. A l’intérieur, une dame qui « veillait » sur une statue de Bouddha nous offrira un bracelet porte-bonheur (moyennant une donation…).

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Dans ce temple, nous prenons notre temps pour nous balader, à admirer, à savourer. C’est magnifique (j’ai probablement déjà utilisé ce mot précédemment et il devrait sans doute apparaître à nouveau).

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Mais voilà, il y d’autres temples, tant d’autres à aller voir. Comme le dit très bien Amandine, chacun des temples principaux, pris individuellement est extraordinaire. Mais voilà, ici, il y a des dizaines de temples qui sont tous plus beaux les uns que les autres et qui ont chacun leur identité.

Ta Prohm

Outre les arrêts sur des « petits sites », notre prochain arrêt se fait à Ta Prohm.

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Ta Prohm a été construit sous le règne de Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahāyāna sous le nom Rājavihara (le monastère du roi).

Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l’idole principale (Prajnāpāramitā, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l’un à son guru (nord) et l’autre à son frère aîné (sud).

Il édifiera ensuite le Preah Khan en l’honneur de son père, identifié à Lokeśvara. Grand bâtisseur, il dote également Angkor de nombreux édifices de moindre taille dont le Banteay Kdei et construit dans tout l’empire khmer de l’époque.

Redécouverte

À la différence de la plupart des autres monuments d’Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa re-découverte au début du XXe siècle.

Il a été choisi à cet effet par l’École française d’Extrême-Orient comme « concession au goût général pour le pittoresque » (Glaize).

Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et en permettre l’accès, afin de maintenir « cet état de négligence apparente » (Freeman et Jacques).

Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d’ouvriers du temple.

Si l’on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d’Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor.

Description

Comme les autres temples khmers, Ta Prohm est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m soit environ 60 ha) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d’une tour à quatre visages d’un style proche de celles d’Angkor Thom. Une cinquième porte plus discrète se trouve sur le mur nord – peut-être servait-elle de « porte de service ». Cinq enceintes constituent le plan général du site.

Une fois franchie le gopura de la 5e enceinte, une longue allée tracée dans la forêt conduit à une terrasse cruciforme, franchissant les douves. Cette terrasse, chaotique, est envahie par de grands arbres au tronc blanc argenté, appelés fromagers, dont les longues racines ondoyantes déforment le dallage de grès.

Passé la porte de la 4e enceinte, on débouche sur une cour (40 m par 55 m), bordée de murs de latérite.

On atteint ensuite une nouvelle enceinte par une longue allée dallée de grès conduisant au gopura d’où part un préau bordé de piliers. Traversant le gopura ouest de cette 3e enceinte, on se trouve dans une deuxième cour où d’immenses arbres s’agrippent par leurs racines à des tours isolées et se posent sur les murs, dont certains ont cédé sous le poids.

Dans cette cour, on pénètre dans un petit cloître également surmonté d’immenses arbres. On peut y voir des frontons sculptés, notamment sur le côté ouest du sanctuaire cruciforme central, couronné d’arbres gigantesques.

On se glisse ensuite entre deux petits édifices et on se trouve alors en présence d’un grand bâtiment rectangulaire, construit en grès. De nombreux éboulis, formés principalement par les blocs de la toiture écroulée, obstruent en grande partie l’édifice.

Plusieurs linteaux de portes encore en place montrent de beaux reliefs d’Apsara laissant supposer que l’on se trouve en présence d’une « salle des danseuses ».

Vers l’est, une grande terrasse en grès, surélevée prolonge le gopura que l’on vient de traverser.

À l’intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd’hui un gîte d’étape près de l’entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d’environ 25 m de large, délimite l’espace carré d’environ 250 m de côté du temple proprement dit.

Le sanctuaire central, très dépouillé, occupe le milieu de la cour. On le traverse et on arrive dans la courette sud.

Aussitôt passé le gopura ouest de la première enceinte, on voit sur la gauche un énorme tetrameles nudiflora, juché tel une pieuvre sur le toit de la galerie et qui semble l’écraser de son poids colossal. Mais les énormes racines de l’arbre, en forme de mains, plongeant verticalement vers le sol et se répandant ensuite aux alentours, semblent vouloir servir de supports pour soulager la toiture oppressée.

L’entrelacs des racines et des murs, l’alternance des arbres et des pierres en fait l’un des sites les plus photographiés d’Angkor.

Wikipedia

Effectivement, de nombreux arbres ont pris leurs aises et ont poussé un peu partout, notamment sur l’esplanade devant le temple. Les arbres qui poussent vraiment sur les murs (quelle idée d’avoir poussé à un tel endroit !) sont impressionnants, avec leurs énormes racines qui descendent très bas pour s’enraciner dans le sol.

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Ce temple est superbe, il n’y a pas de doute. Le temple se mélange à la forêt (ou c’est l’inverse ?).

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Une Apsara, autrement dit une danseuse khmère

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Certains des bâtiments ont été reconstruits. Normalement, l’Unesco interdit que les monuments classés le soient, mais, ici, ils ont été reconstruits avec une concertation avec d’éminents spécialistes mais aussi avec des logiciels très puissants. On a commencé par recenser les pierres du site, à les scanner et les enregistrer en 3D dans des ordinateurs. Puis, des logiciels permettent de manipuler virtuellement les pierres, de les déplacer et ainsi retrouver leur emplacement précis. Le résultat est impressionnant et, sans les panneaux d’information, il est impossible de dire quel bâtiment était là et quel a été reconstruit. On s’accorde à dire que c’est le meilleur exemple d’une reconstruction réussie d’un site historique.5X8A2801 (Copier)

Ta Keo

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Le Ta Keo est le temple d’État de Jayavarman V, construit sur le site d’Angkor au Cambodge au début du XIe siècle.

Les travaux continuèrent pendant le règne de Jayavīravarman mais furent interrompus par l’accession au trône de son rival Sūryavarman Ier en 1010.

Ils ne reprirent jamais, d’où l’aspect « brut » de ce temple, qui est construit en grès et latérite, et donc propice à la sculpture des superbes bas-reliefs khmers.

Ta Keo est un temple-montagne classique avec cinq tours élevées sur la plate-forme pyramidale à cinq niveaux très escarpés (21 m de haut pour une base de 120 m sur 105 m ; la terrasse est un carré de 50 m de côté).

C’est l’un des premiers temples comportant une galerie pourtournante, au deuxième niveau1.

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Pour ce temple, il a fallu des escaliers vraiment raides et aux marches étroites, on avait plutôt l’impression de monter sur une échelle.

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Et, pour finir notre première journée, avant de revenir à notre hôtel, nous avons fait un petit arrêt devant le majestueux et iconique Angkor Vat.

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Le Naga, le serpent à 7 têtes qui protège Bouddha pendant sa méditation

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