Nasca: des lignes dans le désert et une civilisation disparue

Date de notre séjour : du 9 au 11 août 2016

Depuis notre arrivée au Pérou, nous avons fait une sorte de rebrousse-chemin de l’itinéraire que j’avais fait en 2009. En effet, là encore, c’est un endroit où je suis allé et où je retourne avec plaisir.

Le trajet entre Arequipa et Nasca est assez long, nous l’avons fait de nuit avec la compagnie Cruz del Sur, une des meilleures du Pérou.

NB: Nasca ou Nazca? les deux orthographes sont acceptées. Même dans la ville on n’est pas d’accord sur celle qu’il faut utiliser… Selon l’endroit, on voit l’une ou l’autre

L’itinéraire rejoint la mythique Panamericana et longe la côte Pacifique, passant par des paysages de dunes et de collines poussiéreuses assez monotones. Poussiéreux est vraiment le terme qui caractérise les paysages que nous avons traversé. Nous sommes arrivés au petit matin à Nasca. La ville est sans intérêt, mais, bien entendu, quand on vient ici, ce n’est pas pour la ville, mais pour les trésors qui se trouvent juste à côté.

Dans mes souvenirs, Nasca était une ville aux rues poussiéreuses, dont beaucoup n’étaient pas goudronnées t à l’allure de ville de far-west. Mais, au final, ce que j’ai retrouvé ici ne correspondait pas du tout à ce dont je me rappelais. Ne me rappelant pas non plus de l’hôtel où j’avais dormi, je suis resté perplexe quant à ce décalage entre ce que j’ai vu et ce dont je me rappelais. En effet, c’est une ville assez moderne de taille respectable, avec assez peu de boutiques souvenirs, mais pas mal de restaurants.

Mais, bien évidemment, ce dont je me souvenais le plus, c’est de mon vol au-dessus des magnifiques et mystérieuses lignes.

En ce qui me concerne, ces lignes incarnent la beauté, les mystères, les mythes et les légendes de l’Amérique du Sud. Quand on approche de Nasca, on a peine à croire qu’à côté de cette ville sans charme, au milieu de cette pampa stérile et sans intérêt se trouve un des spectacles les plus incroyables d’Amérique du Sud.

Ainsi, sur le plateau de Nasca, des lignes, par milliers, ont été tracées patiemment par un peuple mystérieux. Ces lignes sont des sortes de sentiers que les Nasca ont réalisé en prenant les pierres du plateau et en les mettant sur le côté, puis le tracé a été nettoyé. Vu du sol, on ne voit que vagues sentiers, et c’est uniquement vu du ciel que l’on peut prendre la mesure de ce qu’ont fait les Nasca. Le plateau est ainsi recouvert de lignes de toutes sortes. Parfois, elles sont juste un simple trait, mais d’autres fois, elles forment une figure géométrique (le fameux trapèze), et d’autres fois, elles forment des figures fantastiques aux proportions harmonieuses de toutes sortes. Certes, ce n’est pas le seul endroit où l’on trouve ce genre d’étrange dessins (géoglyphes). Seulement, voilà, à Nasca, leur nombre, leur densité, leur taille et les admirables figures qu’elles forment rendent cet endroit unique au monde. On peut ainsi observer une baleine, un colibri, un flamant, un condor (ma figure préférée) un serpent, un chien, une araignée et d’autres formes plus difficiles à identifier. Du moins, la figure qu’on a voulu représenter laisse la place à l’imagination et à l’interprétation que chacun veut bien en faire. Ces lignes ont été découvertes par hasard dans les années 20 (si ma mémoire est bonne) lors d’un vol par avion. La Panamericana avait déjà été tracée, et, malheureusement, celle-ci passe au milieu des lignes et a endommagé plusieurs figures. Mais des figures, ici, il y en a des centaines.

De nombreuses hypothèses ont été émises afin d’expliquer pourquoi les Nasca ont réalisé ce gigantesque tableau à ciel ouvert. Certaines thèses affirment que ce sont des pistes d’atterrissage pour des OVNIs… Pour en avoir discuté avec des gens d’ici, et pour avoir lu des articles consacrés à ce sujet dans National Geographic, la thèse la plus probable et est que les Nasca ont tracé ces lignes pour honorer leurs dieux, principalement le dieu de la pluie. On imagine aisément que pour ce peuple, seuls les dieux étaient en mesure de pouvoir admirer ces tracés. Par ailleurs, cette région est particulièrement aride et le problème principal de ce peuple était évidemment l’eau. Il semblerait que ces lignes aient servi à des rituels pendant lesquels les Nasca déambulaient sur ces lignes, pour former des processions. En effet, si on observe les lignes, on voit que chaque figure est constituée d’un trait unique continu. Ce qui laisserait à penser qu’elles constituaient des sentiers que les Nasca suivaient en réalisant des prières ou des chants adressés à leurs dieux. Par ailleurs, on a remarqué que les figures étaient alignées sur des positions d’étoiles.

Cependant, une autre énigme reste entière : comment ce peuple, de par sa situation géographique, près de la côte Pacifique, dans cette région si aride, a-t-il pu avoir connaissance des singes, des baleines et d’autres animaux qui ne vivaient pas dans cette région et qu’ils ont pourtant tracés sur le sol du plateau ? Une théorie veut que ce peuple avait des échanges avec d’autres peuples d’Amazonie.

Bref, ces lignes incarnent nombre de mystères et de questions qui n’ont pas encore été clairement élucidés.

En dehors des lignes, on peut aussi visiter plusieurs sites des Nasca aux alentours de la ville. Autant de messages et de témoignages muets d’un peuple qui ne connaissait pas l’écriture et qui me fascine au plus haut point.

Bien évidemment, en venant ici, Amandine et moi avions pour objectif de voler au-dessus des lignes. Mais je me rappelais que le vol n’était pas des plus agréables : un tout petit avion qui bouge beaucoup, se penche sans cesse : un vol qui peut réellement donner la nausée ou rendre malade. Et puis, les mouvements de l’avion et le paysage font que, parfois, on a du mal à bien voir les lignes, ou bien on les voit au dernier moment pendant un bref instant. C’est bien dommage que le survol ne puisse se faire en Montgolfière, ce qui serait à la fois plus agréable, plus écologique et permettrait de mieux admirer les lignes.

 

Après notre arrivée, nous avons déposé nos affaires à notre hôtel, le Yemaya. Le patron, vraiment sympathique, nous a proposé son aide afin de réserver notre vol au-dessus des lignes. Vu ses explications, la possibilité d’avoir la réservation du vol a me paraissait être assez incertain, et ne voulant pas rester trop longtemps ici, nous avons préféré passer par une agence pour être certain d’avoir une réservation gravée dans le marbre. Mais au final, après avoir fait nos réservations, le patron a pu nous donner des informations plus précises car il était en mesure de réserver un vol pour l’après-midi, alors que pour nous ce serait le lendemain à midi, sous réserve que les conditions de vol soient favorables. Ce qui nous a fait un peu regretter de ne pas avoir réserver directement avec lui. Tant pis.

Pour l’après-midi, nous avons réservé une journée combinant la visite de plusieurs sites (que je n’avais pas pu faire lors de mon premier séjour) et le vol, pour le lendemain en milieu de journée.

Pour cette visite de sites des Nasca, nous pensions que ce serait une simple visite de plusieurs sites, ce qui fut effectivement le cas, mais pas que… nous avons eu des surprises.

La première est que notre guide est venu nous chercher au volant d’un… gros buggy. Nous nous sommes installés dans des siège baquets, avons bouclé notre harnais et sommes partis. Au bout d’un moment, nous avons quitté les routes goudronnées pour nous retrouver sur des pistes de pierre et de sable que le buggy dévorait à toute vitesse.

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Le buggy

Notre premier stop sera à l’aqueduc de Cantallos. les Nasca avaient conçu un système d’irrigation complexe pour leurs cultures. Des réservoirs et des canaux souterrains permettaient ainsi d’aller irriguer les cultures environnantes.

 

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L’aqueduc: le réservoir et des canaux

Le second sera au superbe centre cérémoniel de Cahuachi. Il s’agit d’un centre cérémoniel qui était d’une importance majeure et auquel se rendaient de nombreux peuples environnants. Cahuachi est toujours fouillé par les archéologues.

Le site étant fabriqué entièrement en adobe, il est donc fragile. Afin de le protéger, on ne peut pénétrer à l’intérieur. Un sentier permet de l’approcher en différents endroits. En plusieurs endroits, on peut voir des trous dans le sol. Il s’agissait de silos de stockage pour des graines.

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Le centre cérémoniel de Cahuachi

Nous nous remettons en route sur le buggy. Au détour d’une piste de sable et de poussière, notre guide arrête le véhicule. Nous descendons et nous sommes sur le site appelé le cimetière. En effet, juste à côté de la piste, il y a des monticules de sable sur lesquels se trouvent divers objets : poteries, lambeaux de vêtements, « cordes » et des ossements qui sont là, simplement posés sur le sol et sans protection particulière. Quand je dis ossements, ce sont des crânes sur lesquels on voit encore la peau ou les cheveux, des fémurs ou des vertèbres. C’est dérangeant, mais, en ce qui me concerne, c’est surtout extrêmement émouvant et je ressens une réelle tristesse devant ce spectacle.

Le climat très aride de la région a conservé ce qui reste des morts de ce peuple. Les corps, avant d’être momifiés, avaient été « vidés », puis mis dans leurs sépultures. Le climat désertique les a donc parfaitement conservés. Seulement, des pilleurs de tombes, attirés par d’éventuelles richesses n’ont eu aucun scrupule à piller ces morts et à saccager leurs sépultures. Les mots de Jean Catinus, dans son fantastique guide sur le Pérou me sont alors revenus en tête : il disait au sujet de ces momies : « bien triste époque où les gens ne respectent plus rien, pas même les morts ». Et c’est bien ce qu’on peut voir ici : ces momies qui ont été arrachées à leur tombe pour se retrouver en pièces détachées sur le sable du désert.

Ce qui m’a beaucoup marqué, c’est aussi de voir leurs tissus, des morceaux de vêtements, des décorations ou même leurs cheveux, vieux de plusieurs millénaires absolument intacts, simplement posés sur le sol. Comme je le disais, un spectacle aussi émouvant, triste que fascinant. J’ai vraiment éprouvé de la tristesse sur ce lieu, devant ces témoins muets qui nous parlent d’une époque et d’une culture que nous ne connaîtrons jamais vraiment. Et ce sont ces gens qui ont tracé les énigmatiques lignes.

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Le « cimetière » et les restes des Nasca

Ensuite, nous sommes repartis pour nous diriger vers le Cerro Blanco, la plus haute dune de la planète (2078m, quand même !). Nous nous retrouvons soudainement dans un décor qui rappelle irrémédiablement des images que l’on peut imaginer du Sahara (même si je n’y suis jamais allé) : du sable, des dunes, le soleil éclatant et au-dessus,le ciel d’un bleu très pur.

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Pas le Sahara, mais le désert près de Nasca!

Et c’est là qu’est arrivé la surprise qu’on n’avait pas du tout vu venir : le buggy accélère et nous voilà en train de grimper une dune. Mais voilà, la pente de la dune, c’est le genre de pente qui fait réellement peur tant elle est raide et en commençant la grimpette, on se dit qu’un drame ne peut que survenir ou que le buggy n’arrivera jamais jusqu’au sommet. Nous nous retrouvons alors avec le dos plaqué contre le dossier du baquet et assis à presque 90°C en train de regarder le ciel, comme si nous étions un astronaute dans sa fusée lors du décollage. Cris de surprise et nous voilà en haut de la dune. Le buggy reprend une assiette normale, à l’horizontale. On s’avance doucement et, sous nos pieds, c’est une descente pas loin d’être à la verticale qui se présente devant nous : c’est le vide que nous yeux peuvent voir. On va quand même pas descendre à cet… et hop, le buggy fonce la tête la première et voilà que nous descendons à toute vitesse, le nez du véhicule fonçant vers le vide en bas de la dune. Contre toute attente, le buggy est encore sur ses quatre roues lors de la descente et, arrivé en bas, il accélère à nouveau pour grimper une nouvelle fois. Mais là, plutôt que d’aller jusqu’en haut, on arrive latéralement en haut de la dune comme si nous étions sur un anneau de vitesse et le véhicule décrit une courbe, largement incliné sur le côté, pour redescendre aussitôt. Et pendant un long moment, notre chauffeur a ainsi enchaîné les montées et les descentes toutes aussi abruptes les unes que les autres, mais vraiment le genre d’endroit où vous arrivez en haut, vous contemplez le vide en dessous en vous disant que c’est pas possible… ben si, le buggy y passe en même temps que l’adrénaline et la peur circulent dans les veines. Nous avons croisé quelques autres buggies, et les cris des gens à l’intérieur étaient fort similaires aux nôtres. A un moment, j’ai eu la présence d’esprit de prendre mon téléphone pour filmer nos acrobaties.

 

Finalement, on s’arrête en haut d’une autre dune. Derrière le véhicule se trouvent des planches munies de sangles. Le guide les sort et nous les tend. Certains d’entre nous s’assoient dessus, d’autres s’allongent, d’autres, comme moi, bloquent les straps et on essaie de faire laborieusement du snowboard sur la dune. Finalement, c’est prenant et franchement amusant, quand bien même je peine à faire un virage correct, tout le monde se prend au jeu : on se lance, on glisse, on remonte et on recommence, puis, on remonte dans le buggy et nous rentrons à Nasca.

 

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Sand boarding!

 

Le lendemain, on vient nous chercher pour le grand moment : le survol des lignes, et on nous amène au petit aéroport. Nous avions prévu et pris un petit-déjeuner assez léger pour limiter les nausées.

Les avions sont si petits, que, dans l’agence, on nous a pesé individuellement afin de répartir le poids dans l’appareil…

Au petit aéroport, nous nous « enregistrons », puis on vient nous chercher. On marche sur le tarmac, le temps de prendre quelques photos, et on monte dans le petit avion. Je suis assez tendu : si le survol des géoglyphes est un instant magique, la peur des nausées et d’être dans un si petit machin sont présentes.

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Le plan des lignes
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Le petit aéroport

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Prête à embarquer
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Notre aéronef

 

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Aux manettes : le pilote et le copilote. Derrière, Amandine et moi-même, chacun près de sa fenêtre. Avec nous, deux autres passagers.On nous distribue une carte avec le plan du vol, les figures qui seront survolées pour suivre plus facilement (je n’avais pas eu ça la première fois !). Nous mettons le casque sur les oreilles, on boucle la ceinture de sécurité… Gaz, décollage et nous commençons le survol du plateau aride.

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On regarde de tous les côtés, on voit des traits sur le sol, des traces d’eau qui a ruisselé, puis nous voyons la première figure : la baleine. Pendant qu’Amandine filme, j’essaie de faire des photos de mon mieux tout en profitant avec mes yeux. Pas facile : l’avion bouge, pour permettre une meilleur visibilité, il se penche côté droit, je me tourne donc de ce côté, il refait un passage de l’autre côté, il incline l’appareil vers la gauche et ainsi de suite. Vraiment pas facile de faire des photos soignées dans ce contexte ! Et ainsi, les figures aussi belles qu’énigmatiques se succèdent : trapèzes, l’astronaute (un homme qui semble coiffé d’un casque qui salue vers le ciel, comme si ce salut s’adressait à nous), le singe, le chien, le colibri, l’araignée, le fantastique condor (je le trouve tellement magnifique!), le perroquet, le flamant, les mains, le lézard. Le vol dure une trentaine de minutes. Si c’est assez court pour bien observer les figures, c’est suffisant pour commencer à se sentir sérieusement nauséeux. Nous descendons, émerveillés, mais vraiment contents de retrouver un sol qui ne bouge pas dans tous les sens sous nos pieds.

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La baleine
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Le trapèze
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L’astronaute
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Le singe
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Le colibri
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Le condor, pas bien cadré du tout 😦 et d’autres figures
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L’araignée
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Le perroquet

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Le gigantesque flamant rose
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Figures indéterminées
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Le lézard -amputé par la Panamericana, l’arbre et les mains (de gauche à droite)

En attendant que l’on vienne nous rechercher, nous sommes allés faire voir des boutiques de souvenirs. La dernière fois, j’avais acheté un joli bracelet en cuir gravé avec des symboles de Nasca mais que j’ai malheureusement perdu 😦 Je garde un peu d’espoir d’en retrouver un similaire. Dans une des boutiques où nous avons acheté quelques objets, une vendeuse nous a demandé notre signe astrologique et a consulté le calendrier Nasca et nous a dit qu’Amandine était Colibri et moi-même Condor… ce qui nous va parfaitement bien vu qu’Amandine adore son signe (autant à cause de l’animal très sympa, mais aussi à cause de la légende du colibri), et moi le mien (évidemment). Et, respectivement, ces animaux/lignes sont associés à la sagesse et à l’idéalisme. C’est pas qu’on lise notre horoscope tous les jours et qu’on y croit particulièrement, mais ces vertus et ces animaux nous allaient et nous correspondaient fort bien.

Sur le chemin du retour, notre chauffeur nous proposera des arrêts chez des artisans locaux. Nous nous y arrêterons, notamment chez un céramiste qui confectionne divers objets selon les techniques ancestrales des Nasca. Lors de ses explications, il mit dans mes mains un vase original des Nasca, comme s’il me donnait un objet quelconque. Je le garderai quelques instant dans mes mains, fasciné et ému, de tenir ainsi un morceau d’histoire, vieux de 2000 ans d’une civilisation mystérieuse disparue depuis longtemps. Nous lui achèterons un vase, copie d’une œuvre Nasca. Une façon pour moi de ramener quelque chose de cette civilisation sans l’avoir pillé.

 

NB : La légende du Colibri

Un jour, un immense feu ravageait la forêt. Les animaux, impuissants, regardaient la forêt disparaître dans les flammes. Un petit colibri vola jusqu’à la rivière, prit de l’eau dans son petit bec et alla déposer ces quelques gouttes sur les flammes pour tenter de les éteindre. Inlassablement, sans se décourager, il fit ainsi des allers-retours. Un toucan finit par aller le voir « Mais… Colibri, ce que tu fais ici et inutile et est sans effet !

– Oui, je sais, lui répondit le colibri. …Mais je fais ma part. »

C’est une histoire qu’Amandine et moi-même aimons vraiment beaucoup et qui nous inspire.

 

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