Salvador de Bahia: notre dernière étape au Brésil

Et voici un troisième article publié cette semaine !

Elle est située sur une péninsule au bord de l’océan Atlantique au nord-est du pays. Elle comptait 2 902 927 habitants en 2014 (plus de 3 200 000 pour l’agglomération en 2009).

Sa dénomination exacte est São Salvador da Bahia de Todos os Santos, « Saint Sauveur de la Baie de tous les Saints ». Elle est située au bord de la baie du même nom. C’est le port principal de la région Recôncavo Baiano. Il y a environ deux heures d’avion entre Salvador et São Paulo.

Première capitale du Brésil de 1549 à 17632 (remplacée ensuite par Rio de Janeiro puis par Brasilia), Salvador de Bahia a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes.

La colonie est fondée en 1549 par Tomé de Sousa et devient rapidement un centre de la culture de la canne à sucre. Le besoin de main d’œuvre et sa proximité avec les côtes africaines en font une plaque tournante de l’esclavage d’Africains. Elle est la capitale du vice-roi de Grão-Pará.

Les Hollandais capturent et pillent la ville en mai 1624 ; elle est reprise par les Portugais en avril de l’année suivante.

La ville est la capitale du Brésil jusqu’en 1763. S’étant révoltée, elle est prise d’assaut par les troupes portugaises en 1822, pour être « libérée » officiellement le 2 juillet 1823.

En 1948, la ville compte 340 000 habitants. Dans les années 1990, le quartier historique du Pelourinho (« petit pilori » car c’est là que les esclaves étaient punis) est nettoyé et restauré. Il est inscrit par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’Humanité sous la dénomination « Centre historique de Salvador de Bahia ». C’est un quartier très populaire.

Wikipedia

 

Date de notre séjour : du 7 au 10 juillet 2016

Depuis Rio, nous nous sommes donc envolés vers la célèbre Salvador de Bahia. Nous sommes arrivés en fin de journée après environ 3 heures de vol, puis nous avons pris un taxi qui nous a amenés a notre hôtel.

Nous avions choisi de séjourner dans le cœur historique de la ville. Le contraste avec la ville plus récente était évident : notre taxi a pénétré dans un dédale de ruelles pavées très pentues, longées de bâtiments coloniaux aux façades colorées au-dessus desquels on voit de nombreux clochers. Nous avons déposé nos affaires dans notre hôtel, un vieux bâtiment qui avait le charme des vieilles demeures historiques et nous sommes allés manger à un restaurant qui était juste à côté. La vieille ville a énormément de charme, mais le truc un peu gênant, c’est que c’est très festif. On entend de la musique partout. D’un côté c’est sympa, mais pour dormir, c’est un peu dérangeant. Tant pis, on fera avec pour les prochaines nuits.

Le lendemain, nous sommes partis en balade avec l’appareil photo. Le charme de Salvador a immédiatement fonctionné : les bâtiments coloniaux peints de nombreuses couleurs chatoyantes sont superbes. Ils sont un peu défraîchis, mais ça participe grandement à leur charme. En fait, Salvador correspondait exactement exactement à ce à quoi pouvaient ressembler les villes coloniales brésiliennes telles que l’on peut se les imaginer.

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Au hasard des rues du coeur historique

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Les robes traditionnelles

Salvador, c’est aussi des femmes vêtues de robes blanches traditionnelles, des rubans, appelés fitas, que l’on noue un peu partout dans la ville en faisant un vœu à chacun des trois nœuds. C’est aussi ce melting-pot caractéristique du Brésil, où de nombreuses origines se sont mélangées les descendants des esclaves africains, les colons européens et tellement d’autres pour former la nation brésilienne avec toutes ses couleurs de peau.

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Fitas accrochées au portail d’une église

Sur une place, une démonstration de Capoeira avait lieu. Nous nous arrêtons pour regarder, je n’ai pas eu le temps de mettre mon œil dans le viseur de l’appareil qu’un homme s’approche pour nous demander une contribution pécuniaire en nous imposant le tarif « photographe ». Bref, on lui donne ses sous et on regarde un peu.

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Capoeira

Dans une rue, on remarque des gens attroupés en au pied d’un bâtiment, en train de prendre des photos. Nous levons la tête et on voit une photo, sans doute grandeur nature, de Michael Jackson sur le balcon. Amandine comprend immédiatement : c’est sur ce même balcon et dans cette rue que le roi de la Pop a tourné un de ses clips, en l’occurrence celui de « They Don’t Care About Us ». Le soir, Amandine me montrera le clip en question, et, effectivement, on voit parfaitement la rue et le balcon où nous sommes passés.

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Le lieu du tournage de « They Don’t Care About Us » de Michael Jackson

Au hasard de nos balades dans les rues de Salvador, nous sommes rentrés dans le couvent Sao Francisco. Ce fut une visite très sympathique, avec notamment une de ces fameuses églises baroques sud-américaines : il y a tellement de sculptures et de dorures qu’on en a mal aux yeux ! Ainsi que de vieilles céramiques qui avaient été fabriquées et ramenées du Portugal pour décorer le cloître.

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Le couvent Sao Francisco

Le soir, nous avons pu goûter la moqueca dans un très bon restaurant de la ville. Ce ragoût de poissons et des plats emblématiques du Brésil, et c’est justement le plat traditionnel de Bahia.

Ces quelques jours à Salvador marqueront la fin de notre séjour au Brésil et nous avons pris une nouvelle fois l’avion pour rejoindre Santa Cruz, en Bolivie, après une connexion à Sao Paulo. Nous aurions bien aimé prolonger notre séjour, mais bon, le Brésil est tellement immense, et d’autres destinations nous attendent.


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