Le Pantanal: la plus grande zone marécageuse de la planète

Date de notre séjour : du 25 au 30 juin 2016

 

Le Pantanal est une immense plaine alluviale8 qui se transforme pour une grande partie de l’année7 en un grand marais d’eau douce, l’une des plus grandes zones humides de ce type8, précédant en taille avec ses 170 000 km2 les marécages africains du Sudd le long du Nil (57 000 km2), du delta intérieur du Niger (64 000 km2) et du delta interne de l’Okavango (18 000 km2).

Entouré de crêtes de montagnes et de plaines, il comprend des écorégions diverses : corridors de rivières, forêts galeries, zones humides et lacs pérennes, plaines herbeuses périodiquement inondées, et forêts terrestres. Son sous-sol présente un réseau de cours d’eau souterrains, et les études hydrologiques ont montré un certain degré de mouvement d’eau sous la surface8.

On pense qu’il constitue l’écosystème le plus dense de la planète tant au point de vue végétal qu’animal. Son importance est souvent éclipsée par la popularité de la forêt amazonienne auprès des défenseurs de la nature, mais il constitue une part tout aussi vitale et intéressante de la biosphère.

La région est peu accessible et donc peu fréquentée : Corumbá est équipée d’un aéroport desservi par une compagnie brésilienne, sinon depuis Poconé ou Cuiabá il faut prendre la Transpantaneira ou MT-060, route de 145 km et 122 ponts en bois qui aboutit au petit port de Porto Joffre. Mais on y trouve d’agréables écolodges et des circuits existent, en bateau, à cheval, à pied ou en 4×4, qui permettent de la parcourir en profondeur.

(Wikipedia)

La première fois que j’ai entendu parler du Pantanal, c’était il y a quelques années dans un de mes magazines préférés, l’excellent et passionnant Géo. Un article était consacré à cette région, et la première photo qui l’illustrait m’avait profondément marqué : on y voyait un caïman dans l’eau, les yeux mi-clos, la tête légèrement redressée, la gueule entrouverte, comme s’il était en extase, et un magnifique papillon était posé sur une de ses paupières. J’avais montré cet article à Amandine en lui demandant si elle connaissait cet endroit. A ce moment-là, je n’imaginais pas une seule seconde que nous irions visiter cette région sauvage.

En arrivant au Brésil et en feuilletant notre guide de voyage, nous nous sommes évidemment rappelés de cet article dans Géo et nous sommes dits que ce serait quand même extraordinaire d’y aller. Cette zone est unique au monde à de nombreux titres. Tout d’abord, c’est la plus grande zone marécageuse de la planète. Sa superficie représente plus d’un tiers de celle de la France et s’étend entre la Bolivie, le Paraguay et le Brésil. La zone brésilienne étant évidemment la plus vaste. De nombreux fleuves la sillonne et le niveau de l’eau fluctue en fonction des saisons. A la saison des pluies (en été), le niveau des fleuves est à son maximum et de nombreux secteurs se retrouvent sous les eaux. Le Pantanal est alors un immense marécage. Ensuite, la saison des pluies étant passée, le niveau de l’eau baisse progressivement jusqu’à atteindre son plus petit niveau en hiver. L’eau, en se retirant, découvre ainsi de nombreuses zones qui s’assèchent, en laissant des mares, des lacs ou des zones marécageuses telles qu’on peut les imaginer. La zone est donc vaste, et il nous paraît être impératif de faire appel aux services d’un guide afin de pouvoir se déplacer et de profiter pleinement du lieu. Un 4×4 sera évidemment indispensable afin d’explorer différentes zones. De nombreuses pistes de terre sillonnent le Pantanal et permettent de relier les différentes zones.

Et cet endroit est une oasis de vie sans égal. On peut y observer toutes sortes d’oiseaux, des mammifères et même des félins. Du petit poisson, en passant par des crabes d’eau douce, les centaines d’espèces d’oiseaux, les caïmans jusqu’au jaguar, longue est la chaîne alimentaire. La nourriture y est abondante et par conséquent la biodiversité l’est tout autant. La Nature et la Vie offrent à cet endroit un spectacle permanent absolument extraordinaire. Un immense zoo à ciel ouvert où il se passe tout le temps quelque chose, où il y a tout le temps un magnifique animal à observer. Il suffit de contempler et de s’émerveiller devant la Nature et la Vie.

Amandine avait contacté l’agence de Pascal Crépin qui nous a proposé d’être guidés par Noam, un guide naturaliste reconnu. Noam a accompagné de nombreux journalistes (Géo, notamment!), des photographes professionnels et il est un expert du Pantanal, autant de sa faune que de sa flore.

Le Pantanal se trouve dans l’Etat du Mato Grosso. Nous avons pris un avion depuis Rio jusqu’à la ville de Cuiaba. Après Rio, le choc de température sera un peu brutal. En effet, il faisait nettement plus chaud (et plus beau) lors de notre arrivée, dans la soirée. Noam est venu nous chercher le lendemain matin à notre hôtel. Nous avions demandé à l’agence s’ils savaient nous aider à louer du matériel photo. En effet, le matériel dont je disposais n’était guère adapté à faire de la photo animalière et il aurait été vraiment dommage de devoir se contenter de faire des photos lointaines de l’abondante vie sauvage du Pantanal. Un homme nous a donc rejoints à l’hôtel et je lui ai loué un extender. C’est grosso modo un fût que l’on fixe entre l’appareil photo et l’objectif et qui permet d’avoir un zoom plus long. J’aurais préféré avoir la possibilité de louer un vrai objectif animalier, genre 500mm, mais je devrai me contenter de cette solution palliative.

Noam sera donc notre guide particulier pour notre séjour. Il parle parfaitement bien français, avec une voix douce et calme. Vu ses compétences, et en regard des nôtres sur la vie sauvage du lieu, ce sera un excellent guide absolument infaillible. Un cri, une silhouette, il saura nous dire quel est cet oiseau, son comportement, de quoi il se nourrit, etc…

Après environ 1h30 de 4×4, la route goudronnée disparaît soudainement pour devenir une piste de terre. Puis, après un moment, Noam nous annonce fièrement « bienvenus au Pantanal ! ».

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Déjà, sur le côté de la route, on peut voir des mares recouvertes de végétation aquatique. Nous faisons nos premiers arrêts d’observation : une grande aigrette est là, les pattes dans l’eau, en train d’attendre patiemment. Un peu plus loin, on voit une flèche passer au-dessus des eaux, et c’est un martin-pêcheur qui vient de passer. Sur un poteau, un rapace noir, aux yeux rouges nous observe : un milan des marais. Nous voyons aussi les premiers caïmans (ils sont extrêmement nombreux au Pantanal). Nous continuons et nous arrivons à notre premier lodge. Nous avons à peine posé nos affaires que Noam vient nous chercher afin de nous faire observer des oiseaux qui sont juste là. Je suis émerveillé lorsqu’il nous montre un couple de perroquets : des aras à collier jaune. Quel bonheur et quelle chance de pouvoir les observer chez eux et en liberté. Je remarque un trou dans un arbre. C’est là qu’ils nichent. Ils sont aussi beaux qu’ils sont amusants et tendres : on voit leur tête sortir du trou, ils regardent avec attention et curiosité ce qui se passe, ils sortent, se posent sur une branche à proximité, ils se font des câlins, discutent entre eux, s’envolent, reviennent, et ainsi de suite.

 

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Paysage typique du Pantanal

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Les caïmans sont très nombreux! on estime leur population à 10 millions d’individus dans le Pantanal

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Ara à collier jaune. Magnifiques et adorables!

 

Noam nous amène ensuite à notre première vraie « chasse aux animaux » de notre séjour. Nos recherches se passeront souvent ainsi : depuis notre lodge, Noam nous amènera en voiture ou en bateau afin de trouver et de nous aider à observer les animaux emblématiques du lieu. Ensuite, il faut espérer avoir de la chance pour voir les animaux les plus rares.

Comme j’en ai parlé, le nombres d’espèces d’animaux, particulièrement d’oiseaux, est absolument incroyable et à peine imaginable. Il suffit de tourner la tête ou de faire quelques pas pour observer quelque chose. Des oiseaux de toutes les tailles, de toutes les couleurs possibles qui cohabitent dans un spectacle gratuit et sans fin. De temps en temps on voit des oiseaux plonger dans l’eau et ressortir en tenant un petit poisson ou un crabe (il ne fait pas bon être un poisson dans cet endroit!). Parfois, passent au-dessus de nous des perroquets (des amazones, la plupart du temps), d’autres fois, ce sont des silhouettes massives lançant des « rhaaaaaaa » rauques que nous voyons : des aras (justement appelés ainsi à cause de leur cri). Le spectacle de tous ces animaux est absolument stupéfiant.

 

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Milan des maraisHéron strié (6) (Copier)Héron coiffé (10) (Copier)

Héron coifféHéron cocoi (20) (Copier)Héron cocoi (1) (Copier)Great potoo (2) (Copier)Cormoran néo-tropical (1) (Copier)Capyvara (2) (Copier)

Capyvaras, le plus gros rongeur du mondeCapucin brun (23) (Copier)

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Nous n’avons vu que peu de visiteurs, mais le Pantanal est un paradis connu des amoureux des oiseaux. Les visiteurs que nous avons pu voir étaient équipés comme des professionnels avec de longs téléobjectifs, des trépieds et même et des treillis pour se faire discrets.

 

Notre réveil sera systématiquement réglé très tôt afin de profiter des premiers rayons de soleil, un des moments les plus propices pour observer les animaux, mais aussi pour avoir une belle lumière pour les photos. Ainsi, on partait du lodge vers 5h15. Le lendemain, nous avons donc commencé notre journée par une marche le long de la piste qui menait au lodge. Noam nous a ensuite amenés au lodge suivant, nettement plus cossu que le précédent. Situé près d’une rivière, ce fut un endroit vraiment agréable. Les propriétaires du lieu donnaient nombre d’attentions aux animaux, ce qui rendait facile l’observation. Juste à côté se trouvait une tour d’observation un peu tremblante, située juste à côté d’un arbre en haut duquel un couple de charmants jabirus avaient mis leur nid. Cet oiseau est une grande cigogne (la plus grande cigogne du monde, en fait) que l’on verra souvent. Elle est même considérée comme l’emblème du Pantanal. Le mâle s’envolait du nid afin de remplir sa gorge d’eau dans les marais à proximité. Puis, il revenait, et, tendrement, il versait l’eau dans le nid sur les œufs, probablement pour les rafraîchir un peu. Juste devant notre chambre se trouvait une « mangeoire » où venaient se nourrir des colibris. L’après-midi, ce sera un tour en barque sur la rivière. Là encore, caïmans, aigrettes, milans, martin-pêcheurs seront présents. On pourra également voir des capybaras. Ce sont de placides rongeurs assez sympathiques (là encore, le plus grand rongeur de la planète). Nous verrons aussi des loutres géantes, assez mécontentes que l’on vienne les déranger. Un peu plus tard, c’est en voiture qu’on repart. Noam nous fait descendre et c’est un magnifique oiseau qu’il nous montre : un grand duc d’Amérique.

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Renard crabier

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Le jabiru: la plus grande cigogne du mondeGrand duc d'Amerique (4) (Copier)

Grand Duc d’Amérique5X8A0687 (Copier)Martins pêcheur d’Amazonie

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En visitant le Pantanal, je ne pouvais m’empêcher de me poser une question : est-ce une bonne chose que de construire les infrastructures nécessaires au tourisme ou, au contraire, est-il préférable de laisser cet endroit tel qu’il est, que les animaux soient tranquilles et pas dérangés par les visiteurs ? Si le tourisme de masse amène nombre de problèmes, on nous a présenté un homme qui tend à prouver que c’est une bonne chose que de permettre à des visiteurs de venir dans ce genre d’endroits. En effet, le soir, on nous proposera de partir à la « chasse » à l’océlot. Il s’agit d’un grand chat qui vit dans le Pantanal. Le patron du lodge nous a présenté Fernando. Cet homme venait d’une région pauvre du Pérou et gagnait sa vie en chassant, tuant et en vendant la peau de jaguars. Il y a eu un moment de silence gêné quand on nous raconté son histoire. Mais, désormais, il travaille pour le lodge. Il est un connaisseur hors-pair du comportement des jaguars et des autres félins d’Amérique du Sud, mais désormais, il met son savoir au service de la protection de ces animaux. La présence de visiteurs lui permet de gagner sa vie et, désormais, ces félins ont pour lui plus de valeur vivants que morts. Ainsi, si ces grands prédateurs étaient chassés et tués, la présence des visiteurs a eu pour effet de sensibiliser les populations locales à la préservation de la faune unique qui les entoure. Ils ont pu découvrir que les animaux vivants ont plus de valeur que les animaux qui sont tués. Ainsi, si on prend l’exemple du jaguar, la population de ces animaux tend à augmenter du fait de cette prise de conscience.

Nous nous sommes donc embusqués dans une cabane, cachés derrière des feuilles et des planches de bois. Devant et à quelques mètres de nous, Fernando avait installé une grosse souche au-dessus de laquelle il avait mis une puissante lampe. Sur la souche, il avait mis un gros quartier de viande fixé sur la souche. A force de patience (ça se compte en mois, voire en années), les ocelots se sont habitués à ce leurre et viennent se nourrir à cet endroit. Au bout d’un long moment, on voit enfin apparaître le grand félin à la robe tachetée. Il ressemble effectivement à un très gros chat qui se serait paré d’une peau de léopard. Il s’approche avec méfiance, monte sur la souche et essaie de s’emparer du morceau de viande. Nous retenons notre souffle et savourons le spectacle. Il finira par s’éloigner pour revenir un peu plus tard. Il finira de dévora son repas et parviendra à décrocher le morceau de viande restant et l’amènera avec lui dans les fourrés. Pour ma part, je ne l’ai pas vu, mais un deuxième ocelot observait lui aussi la scène, mais sa méfiance sera plus forte que sa faim.

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Ocelot

 

Le lendemain, nous repartirons pour une autre balade en bateau. Nous partons à la rame afin de faire le moins de bruit possible. Le but était aussi de voir le lever de soleil, mais malheureusement, le ciel couvert nous empêchera d’en profiter. En arrivant sur le site, nous pourrons néanmoins observer des singes : des capucins bruns. Lors d’une autre balade en bateau plus tard dans la journée, nous pourrons voir des iguanes ainsi qu’un oiseau très rare et difficile à observer vu le mimétisme dont il fait preuve lorsqu’il est caché dans son arbre. La journée se terminera en haut d’une tour d’observation qui se trouve sur la berge du fleuve. On assistera à un coucher de soleil, peu spectaculaire à cause du ciel nuageux.

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Le lendemain, direction un nouveau lodge. La vie sauvage était vraiment riche autour de celui-ci ! Nous y verrons encore nombre d’oiseaux, dont de nombreux toucans, mais surtout, des aras hyacinthe. Ces magnifiques perroquets à la couleur bleu cobalt, aux yeux cerclés de jaune se montreront à de nombreuses reprises et se laisseront approche de très près. Ce sont tout simplement les plus grands perroquets du monde. Il atteignent souvent 1m50 (en comptant leur longue queue bleue). Ils sont très bavards et sont souvent en couple ou en petits groupes. Ces perroquets sont aussi très tendres et très câlins. Nombreuses sont les marques d’affection dont ils font preuve entre eux, c’en est très touchant. Ces perroquets sont très rares et l’essentiel de leur population se trouve au Pantanal. Evidemment, le grand amoureux des perroquets que je suis était complètement émerveillé par ce spectacle, d’autant plus quand on sait que ces perroquets sont en grand danger de disparition, la faute à leur régime alimentaire très spécifique: les arbres qui produisent les seules noix dont ils se nourrissent se raréfient.

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Le magnifique et très menacé ara hyacinthe

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Parmi nos expéditions d’observation, nous verrons aussi un tapir ainsi qu’un fourmilier géant. Ces animaux sont également excessivement rares à observer.

 

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Fourmilier géant

 

Noam nous a proposé une balade à cheval. Amandine en avait déjà fait lorsqu’elle était plus petite, elle avait peu de souvenirs, quant à moi, je n’avais jamais pris la peine d’essayer. Comme il faut un début à tout, nous avons évidemment dit oui. Noam nous montre les bases, nous montons maladroitement et nous voilà partis afin d’aller explorer des zones plus difficiles d’accès. Nous traversons des marécages, des prairies et notre balade se passe fort bien. C’est très agréable. Mais, à un moment, je sens que mon cheval se dérobe sous moi, j’ai juste le temps de baisser les yeux pour le voir tomber sur ses genoux avant. Je n’ai pas le temps de réagir ou de me réfléchir à comment réagir (et on ne m’a dit quoi faire dans cette situation), que je perds mon équilibre et je chute assez lourdement sur le côté. J’entends un « craaaaac » et je reste allongé en me disant que je me suis forcément fait une fracture. On vient me voir, et après un moment je finis par me relever. A priori, rien de cassé, mais il y aura des bleus. Je suppose que mon cheval à trébuché dans un trou. Après avoir retrouvé mes esprits, je remonte en selle et nous rentrons. Un événement dont je me serais bien passé pour notre avant-dernier jour. D’autant plus que ma hanche me fait encore souffrir de temps à autres.

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Le lendemain, Noam nous amène en voiture pour nos dernières balades puis, il nous ramènera à notre hôtel. C’est ainsi que nous retrouvons assez soudainement et même un peu violemment la civilisation après ces quelques jours fantastiques avec la nature, le calme et les animaux pour seule compagnie. Un extraordinaire séjour loin de la civilisation. Le Pantanal sera un magnifique souvenir de notre séjour.

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