Chili: quelques jours à Santiago

Bonjour,

(ce post contiendra peu ou prou des éléments dont j’ai déjà parlé précédemment, mais il est surtout prétexte à l’ajout de photos de la capitale chilienne).

après environ 14h de vol depuis Paris Charles de Gaulle, une correspondance à Sao Paulo, nous voici donc à Santiago du Chili, capitale de ce long ruban encaissé entre le Pacifique et la Cordillère qu’est le Chili.

A vrai dire, le tourisme urbain, c’est pas vraiment notre truc, surtout dans des villes modernes. Nous, on aime plutôt le trekking, la montagne, les forêts, les animaux, les paysages et tout ce qui va avec. Des jolies villes qui ont du charme ou qui sont chargées d’histoire nous conviennent bien également. Mais bon, on se doit de consacrer quelques jours à chaque capitale afin d’en prendre la température. Ce stop est d’autant plus symbolique qu’il marque le début de notre périple.

 

Avec mon espagnol rudimentaire, j’ai posé quelques questions au chauffeur de taxi qui est venu nous récupérer à l’aéroport. Selon lui, Santiago est une ville tranquille où on se sent en sécurité, avec des forces de l’ordre omniprésentes et un métro particulièrement efficace qui permet de se déplacer partout, et qu’il y est difficile de se perdre.

J’ai visité quelques capitales sud-américaines et j’avais comme référentiel Lima ou Quito. Je m’attendais donc à des similarités: un centre ville historique concentré autour de la Plaza de Armas, des rues en damier, et l’important décalage entre une majorité archi pauvre vivant dans ce qui était autrefois les demeures des riches colons espagnols, tombées en décrépitude, des voitures bringuebalantes, des embouteillages à n’en plus pouvoir et la pauvreté visible à chaque coin de rue avec des centaines de camelot qui vendent tout et n’importe quoi pour essayer de gagner un peu d’argent (cette description est particulièrement vraie pour la tentaculaire Lima).

Nous voilà dans le taxi en route vers notre hôtel situé dans le quartier de Bellavista qu’Amandine avait choisi. J’observe et ce qu’on voit immédiatement, ce sont des routes impeccables, des immeubles modernes de verre et d’acier, des voitures récentes (Mercedes, Audi, japonaises, américaines) voire même des voitures de luxe qui passent bien vite à côté de nous, mais et pas de trace visible de cette misère dont je parlais. Bref, une ville moderne, à des années lumières de ce que j’imaginais.Santiago (1) (Copier)Santiago (3) (Copier)Santiago (4) (Copier)

La brume qui est visible sur les photos, c’est évidemment la pollution. En effet, Santiago est tristement l’une des villes les plus polluées d’Amérique du Sud.

Ce qui est un peu étonnant, pour mon regard d’européen, ce sont les collines disséminées dans la capitale -certaines ne sont pas urbanisées-, ainsi que des décors montagneux en arrière plan, notamment la majestueuse Cordillère des Andes avec ses sommets enneigés.

 

Notre hôtel se situait donc dans un quartier très vivant où les fêtards se faisaient entendre. Des bruits de conversation venant des bistrots ou des night-clubs alentours, des voitures qui passent avec de la musique bien forte, mais nous avons bien dormi en nous forçant à nous lever aux environs de 9h afin de profiter du déjeuner de l’hôtel et de nous mettre immédiatement à l’heure locale (à mon sens c’est ce qu’il faut faire pour s’acclimater rapidement au décalage horaire). Ensuite nous sommes allés nous promener dans le quartier. Pas beaucoup de circulation, beaucoup de petits magasins… presque tous fermés. En fait, nous avons découverts que nous étions en plein période estivale et que beaucoup étaient partis en vacances, bref, nous étions dans une semaine ressemblant à celle du 15 août à Paris. Le quartier était fort sympathique avec beaucoup de street art sur les murs. Mais pas du tag moche, de véritables œuvres d’art, de la couleur qui est sympa. Jugez plutôt:

 

 

 

 

Nous sommes ensuite allés nous balader sur la Plaza de Armas, voir des bâtiments officiels, comme le palais présidentiel:

Santiago - Palais de la Monnaie (Copier)

 

ainsi que dans des parcs. Au final, rien qui ne nous ait particulièrement passionné, excepté le musée d’art précolombien qui était sympa.

Comme je l’avais évoqué, à défaut d’être charmante, la ville est agréable, on s’y sent plutôt bien et en sécurité. Mais notre petit périple dans les quelques endroits où nous sommes allés ne nous ont pas vraiment donné envie de nous attarder ou de prolonger notre séjour. La ville conviendra sans doute aux fêtards -il paraît que Santiago est devenu un lieu à la mode, une ville branchée pour les fêtes-, mais elle ne nous a pas réellement séduits. Nous l’avons donc quitté, afin de commencer les choses sérieuses, celles qui nous animent: aller voir des endroits où la nature peut nous éblouir, nous faire rêver, où nous pouvons l’admirer. Nous avons pris un avion vers Calama puis un bus vers la porte du désert d’Atacama, l’endroit le plus aride de la planète et nous sommes arrivés à San Pedro de Atacama. Je ne m’imaginais pas aller au Chili et ne pas aller dans ce désert mythique.

A bientôt…

 


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